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Sur quelques parcelles d'un astre disloqué, l’improbable s’est produit. Des rescapés ont organisé leur survie.

 Les Géants ont édifié de vertigineuses passerelles entre de nombreux îlots de roches. Les Elfes se sont affairés à la construction d’impressionnants cargos-dirigeables volants. Les Nymphes ont usé de leur pouvoir pour redonner un peu d'éclat aux terres trop arides. Les Fées ont transcendé leur magie afin d’empêcher que ces nations ne soient exsangues d’atmosphère et de chaleur.

C'est au cœur de ce monde que vit Féléron, Korrigan Ferrailleur, isolé sur l'une des innombrables roches-contrées. 

Mais que va déclencher l’arrivée d’Alzanya, superbe Amazone et objet de tous ses fantasmes ?

Auteur du cycle de Tryskellia, Didier de Vaujany nous plonge allégrement dans un étrange univers de fantasy saupoudré d’un certain érotisme.

Le Korrigan ferrailleur

Une nouvelle publiez chez L'Ivre-Book en octobre 2014. Une ambiance entre Fantasy et Steampunk où se cotoient poésie et érotisme.

Extrait : 

Les avis :

Otages dans le recueil "Promenons-nous dans les bois" chez Otherlands. pour le commander, cliquez sur la couverture :

L'Enfant cendrée

Une romance au coeur d'un monde Fantasy impitoyable. Une nouvelle en version numérique offerte sur une clé USB pour l'achat des trois tomes de Tryskellia.

Extraits : 

 Je suis le Dragon-Juge. Le dernier des dragons des landes du nord. Les humains ont peur de moi. Ils m’évitent telle une malédiction, ou me pourchassent telle une bête féroce. Sans doute finirai-je sous la lance effilée d’un de ces traqueurs, comme expirèrent certains de mes frères d’âtre. Mais pour l’heure, je suis bien vivant et me ferai passeur de contes rien que pour vous. J’ai tant de légendes à délivrer encore. Lorsque je commence une histoire, les gens s’assoient, les enfants écoutent. Ces derniers ne me craignent pas, malgré ma voix profonde, austère, mais chaleureuse. Peut-être un jour ferai-je écrire mes chroniques par un scribe. Les Chroniques du Dragon-Juge. Quel admirable titre pour un grimoire retraçant mes actes et sortilèges ! J’ai vu tant de choses sur ces terres d’Europe. Je suis intervenu tant de fois pour foudroyer les conflits et les injustices qui s’éternisaient. Certains disent de moi que je n’apporte que malheurs et désastres, m’accusant de quelques conséquences fâcheuses. Il y en eut, certes ! Ce sont les risques de ce rôle ingrat que le divin m’a confié …/...

— Je t’attendais !

La voix d’Éroïa retentit comme une invitation. Cédrien se retourna. La jeune fille qu’il découvrit était bien différente de celle qu’il avait vue aujourd’hui. Elle était habillée de noir, de cuir.

Sous ces apparats obscurs, sa longue chevelure, oriflamme de sa férocité, prenait l’apparence d’une flamme qui animait son âme de rebelle. Tenue indécente pour une princesse de son rang.

Elle tapota sa lame dans la paume de sa main :

— Bienvenue dans mes rêves. Prépare-toi au cauchemar !

Sans autre avertissement, elle s’élança vers lui. Le duel s’engagea. Il contra cette première attaque de son épée, esquiva la suivante avant de mener à son tour l’offensive. Elle était agile, lui aussi. L’issue du combat restait indécise. Par moment, leurs deux corps se rejoignaient, leurs lames presque entrelacées. Ils ne ressentaient aucune fatigue. Comment l’auraient-ils pu ?  N’étaient-ils pas dans un rêve ?

Aurore

Une nouvelle que vous pourrez découvrir dans le magazine Galaxies SF N°47 dès le mois de mai 2017. Entre rêve et réalité, une ambiance Fantastique et Steampunk au cœur de la ville de New-York.

Extrait : 

La ruelle est obscure, à peine éclairée par quelques candélabres.

Baignée par un doux silence quelques secondes plus tôt, elle est désormais frappée de pas alertes qui résonnent sur les pavés encore trempés par les pluies violentes de la nuit. Une jeune femme court. Tente-t-elle d’échapper à un danger imminent ? Elle s’engouffre dans une impasse plus sombre encore, s’arrête promptement. Elle fait maintenant face à un mur de briques rouges. Son manteau ample retombe sur sa silhouette svelte et immobile. Ses talons aiguilles n’ont altéré ni sa vélocité ni son équilibre. À aucun moment ses longues jambes n’ont cédé ou tremblé, pas plus qu’à cet instant où d’autres pas martèlent le sol à quelques dizaines de mètres derrière elle. Le bruit de cette traque cesse soudain. Sur le mur qui offense sa fuite, cinq ombres s’étirent doucement, répandant peu à peu leur menace sur l’endroit, sur sa frêle personne :

— Alors ma jolie ! Tu croyais te sauver où comme ça ?

L’Ogridann l’observe de ses yeux rougeoyants. Il est de la plus abjecte des races de la cité d’Engrenacle, engendré par les sorcières et les Ogres. D’une nuit d’orgie ou d’un chaudron d’orties ? Nul ne le sait vraiment. Sa voix masculine, ténébreuse, et les rires de ses compagnons qui ponctuent ces paroles ne laissent présager qu’une triste issue. Telle une victime résignée, prête à être sacrifiée sur l’autel d’un abus inavouable, inévitable, l’inconnue se retourne pour faire face à ses poursuivants. La féminité de ses lèvres, ses éphélides discrètes qui accompagnent la courbe de son nez et ses yeux turquoise au contour en amande se dévoilent sous la faible lueur du réverbère surplombant l’impasse, malgré la large capuche qui recouvre sa tête. Aucun doute : elle est une proie magnifique.

— Pas très maligne de te perdre dans ce cul-de-sac, ajoute le plus grand gaillard, et le plus gras aussi, ce qui n’a rien d’inhabituel pour un Cyclope.

Un sourire anime le visage angélique de la belle :

— Je connais cette ville par cœur. Elle est ma complice. Je suis bien moins perdue que toi, gros plein d’soupe !

— Mais c’est qu’elle serait agressive la donzelle, ironise le nabot du clan gobelin des bas quartiers, en jetant un regard amusé vers ses comparses.

— Eh bien toi, question soupe, il est clair que t’en as pas abusé, réplique-t-elle. Tes parents ont dû manquer de concentration pour arriver à si piètre résultat.

— Toi sale garce ! Mes amis et moi allons t’apprendre les bonnes manières, grogne le gnome exacerbé par tant d’arrogance.

D’un simple geste de la main, elle dégrafe la broche qui retient son manteau. Ce dernier glisse jusqu’à ses chevilles, révélant sa chevelure rousse et éclatante, ses oreilles lancéolées, sa poitrine voluptueuse, ses longues jambes de cuir vêtues et sa taille de féline sous son corset au velours ébène. Ses origines se dévoilent. Elle de la race des Elfes-Amazones, une de ces nymphes à la jeunesse éternelle. Délicatement, de sa paire d’escarpins vermeils, elle libère l’un après l’autre ses pieds d’une finesse divine. Le Cyclope laisse échapper un sifflement d’admiration :

— Non, mais regardez-moi ce chef-d’œuvre des dieux. Comme je vous envie d’avoir deux yeux pour contempler pareille femelle. Je crois qu’on va bien s’amuser.

Lentement, de son fourreau dorsal jusque-là occulté par sa gracieuse silhouette et ses boucles cuivrées, elle extrait un katana parfaitement affûté. Elle n’est pas la fragile victime supposée, mais une guerrière entrainée.

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